12/04/2005
: Le film est long et ennuyeux, souvent difficile à comprendre
tellement l'idiome des banlieues utilisé par les protagonistes
est éloigné du Français. Les 3 acteurs principaux
sont bons, voir excellents mais c'est plus leur talent naturel qui
ressort que la direction du réalisateur. Globalement le film
aurait put être humainement interessant si ce n'était
la lourde teneur idéologique qu'il transporte. Je suis d'accord
avec les autres critiques de ce site, le réalisateur joue
de manière
subtile et perverse avec les paralelles. On y voit de manière
constante des scènes qui nous font apprécier les gamins
alors même que la situation ne s'y prète pas. Par exemple,
voir un gars giffler, à moitié étrangler une
fille, puis la voler est pour n'importe quel être humain révusilf.
Mais, dans ce film, la motivation de l'attaquant est de sortir son
copain de la déprime amoureuse, du coup on se met à
aimer l'attaquant et à oublier la victime. Ce film est en
première lecture un plaidoyer pour la sous culture ultra
violente des voyous de banlieue. Enfin, aprés être
aller sur le net voir qui était ce Sallhadin dont les autres
critiques parlent, je dois dire que je reste médusée
de constater que le jury des césars ait pu décerner
trois prix à un film qui prône la révolte armée
des habitants des cités à trés forte majorité
arabe.
Les jeunes
acteurs sont bons mais hélas leur performance ne sauve
ni le film de la médiocrité ni le spectateur de
l'ennuie. Ce film n'est pas bon, on s'y ennuie à mourir.
Tous les archétypes de la banlieue y sont déversés
plus quelques nouvautés djihadistes inadmissibles. Encore
une fois et je suis d'accord avec les autres critiques de ce site,
faire l'apologie du comportement fautif de nos frères,
de nos soeurs ou enfants ne fait que jeter le discrédit
sur toute la communauté issue de
l'immigration. Le film aurait pu nous montrer que ces enfants
sont des êtres humains, capables du plus beau des sentiments:L'amour.
Il aurait pu s'attacher à nous décrire ce merveilleux
don qui embellit la vie de celui sur qui il est déversé
et qui transforme la journée la plus triste en une journée
mémorable. Mais hélas le réalisateur a cédé
à la facilité de la monoculture bien pensante parisienne
et il a parsemé son film d'idées qui sont inadmissibles.
Il n'y a pas à être fiert d'avoir un
père ou un parent en prison. Si l'ex prisonier revient
parmi les siens comme un héro alors l'effet rédempteur
de la prison est annulé. Et il ne faut pas être grand
devin pour voir ce qui découle de cela. Le voleur continue
de voler, les siens en font de mêmes. On les jette en prison
régulièrement mais toujours ils en ressortent plus
fierts et préts à voler. Et cela jusqu'au jour ou
lassée, la population se charge de faire la loi. Pousser
les foules à se faire justice n'a jamais été
une bonne idée. Nous montrer des adolescents qui se déplacent
tranquilement dans une voiture volée et qui y fument du
hasch c'est affadir le côté
répréhensible de l'acte. Nous montrer des actes
de violence commis par un gars sur une fille et les acepter sans
réagir ni les dénoncer, même si le but initial
du gars était acceptable, c'est ouvrir la porte à
toutes les horreurs commises sur nos soeurs, nos filles, nos femmes
dans les siècles passés. Enfin faire l'apologie
des voyous de banlieues, c'est nier l'existence de 80% des immigrés
qui bossent durs pour s'en sortir et gravir l'échelle sociale.
Pourquoi ne pas parler de celui qui a vu ses rêves de vacances
partir en fumée lorsqu'on lui a volé sa voiture?
Pourquoi ne pas parler de la mère qui angoisse de voir
son fils
tomber dans la drogue et sa fille violée dans une cave
ou sur un parking par tous les gras de la cité. Oui le
message de ce film est dangeureux car il affadit la faute de certains
éléments de notre communauté et il en glorifie
un comportement fautif. La culture arabe est bien plus que cette
sous culture minable. Ne notre alphabet il fut un temps ou nous
dessinions des oeuvres d'art, nos médecins et penseurs
étaient écoutés dans le monde entier, nos
navigateurs exploraient les océans. Glorifier la sous culture
de banlieue, c'est maintenir ces enfants dans leur état
et leur nier le futur radieux auquel comme tout un chacun ils
ont droit. Enfin la dédicace du film à Sallahadin
est une invitation pour tous les arabes à la lutte armée
contre les chrétiens. Ceci est inadmissible et doit être
condamné haut et fort.
Corinne
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